Élargir ma zone de confort !

J'ai compris ces derniers mois beaucoup de choses.

Sur moi ... tout d'abord car je suis aux premières loges en ce qui concerne ce que je vis, ce qui me touche, ce qui me traverse, ce que je surmonte et ce que je réussis.

Et aussi beaucoup des autres ...

J'aurais aimé parfois être une observatrice des comportements humains...

J'arrive à dire que je suis fascinée par les comportements aussi bien des personnes autour de moi, mais de l'humain.e en général et j'aurais aimé pouvoir en faire une science !

Elle existe cette science non ?

COMFORT ZONE !

Pour en revenir à ce que les derniers mois m'ont appris comme apprentissage, c'est que je n'avais pas à sortir de ma zone de confort pour être meilleure, conforme, et bien dans ma peau.

Lorsque que j'ai essayé d'en sortir cela a été pire.

Cela ne me convenait pas et je ne m'y sentais pas à l'aise.

Pour sortir à tout prix de cette zone de confort, je me suis mise en "danger", je me suis exposée à mes angoisses et à mes anxiétés, ce qui a eu pour résultat une cascade de mauvaises décisions et actions et des incidences sur mon bien-être et ma santé mentale.

Il m'arrive de lire souvent ... "SORTEZ DE VOTRE ZONE DE CONFORT" !!! et je pense que vous aussi.

Tout d'abord, qu'est ce que la zone de confort :

Zone de confort : est un état psychologique dans lequel une personne se sent à l'aise.

Dans cette zone, elle peut garder le contrôle tout en éprouvant un faible niveau de stress et d'anxiété.

Dès lors, un niveau constant de performance est possible.

Judith M. Bardwick, coach et auteure américaine définit le terme comme « l'état comportemental d'une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d'anxiété. »

Brené Brown, professeure et chercheuse à l'Université de Houston le décrit comme « l'espace où notre incertitude, le manque et la vulnérabilité sont réduits au minimum et où nous croyons que nous aurons accès à suffisamment de nourriture, d'amour, d'estime, de talent, et de temps. Où nous avons le sentiment d'avoir un certain contrôle. »

- On nous parle de sortir de cette zone de confort, comme si c'était simple de "sortir" de cette zone, qui, pour certain.e.s d'entre nous, cet équilibre paisible et serein avons mis du temps à établir.

- On nous parle de sortir de cette zone de confort, comme si cela ne pouvait pas nous mettre face à des difficultés que l'on avait pas envisagé !

- Sortir OK mais est-ce que l'on est prêt.e à le faire ?

- Sortir de sa zone de confort ... au préalable, est ce que je me suis posée les questions essentielles avant de me lancer à savoir :

Est-ce je possède les conditions matérielles, affectives, émotionnelles et mentales qui me le permettent.

Ce constat fait, je suis devenue extrêmement prudente concernant les injonctions positives dont je peux être exposée chaque jour.

J'essaie dorénavant de me sonder pour voir si ce que je lis et ce à quoi je m'expose me correspond !

Si je me rends compte que cela me ramène plus d'insécurités et d'inconfort ... j'arrête de suite (dans la mesure du possible) !

Lorsque je me suis rendue compte que de vouloir "sortir de ma zone de confort" avait provoqué plus d'effets négatifs que le positif escompté ... je me suis interrogée sur la pertinence et surtout sur son utilité me concernant.

J'ai commencé par arrêter de me fixer des objectifs qui m'emprisonnaient l'esprit et qui conduisaient de fait à mon immobilisme alors que c'est tout le contraire escompté par le fait de "sortir de sa zone de confort" !

Je me suis remise à la lecture, pour comprendre et pour démêler ce qui se passait en moi.

Puis finalement, j'ai fini par admettre que si j'étais jusqu'à présent dans cette zone de confort c'est certainement que j'en avais besoin et qu'elle m'apportait la sérénité et le recul.

Je me suis aussi raisonnée et me suis dit que nous vivons dans une société capitaliste et validiste qui pousse tout un chacun.e à devoir se dépasser, être performant.e sans tenir compte de chaque situation individuelle.

Je me suis rassurée en rassemblant ce que je possède et je possède déjà énormément et me le rappeler m'a été d'un grand réconfort et m'a donc permis d'envisager l'étape suivante.

ÉLARGIR MA COMFORT ZONE :

En réalité, ce que j'ai choisi de faire au lieu d'en sortir c'est d'élargir ma zone de confort.

Pourquoi ? Parce que j'y étais déjà bien dans cette zone de confort et pourquoi vouloir sortir d'un environnement où je me sentais confortable !

  • Comment ? En rendant cette zone de confort élargie plus cozy, plus chaleureuse, plus à mon image !

Je me l'approprie et je ne mets dedans que des personnes et des choses qui me font du bien et plaisir !

Surtout, je ne cesse d'essayer de chercher la bonne formule pour m'y sentir à mon aise !

Comme je le disais dans mon article sur les trigger, je n'hésite pas à m'exprimer quand l'inconfort se fait présent.

Parce que tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime dans le corps.

  • J'essaie du mieux possible de pratiquer la pleine conscience.

Toujours dans mon article sur les trigger, je citais Jon Kabat Zinn qui dit qu'en pratiquant la pleine conscience, nous arrivons à réunir notre cœur et notre esprit et que cela nous mène à une meilleure écoute de soi (et des autres).

  • J'essaie d'être plus indulgente envers moi-même pour pouvoir récolter les bénéfices suivants :

- une plus grande capacité à gérer les émotions difficiles;

- une ouverture à de nouvelles perspectives;

- des communications qui je l'espère deviendront de plus en plus fluides;

- une amélioration de mon bien-être émotionnel.

  • Aussi, par les lectures, je m'en vais vers la découverte de mon "moi", ce qui est essentiel pour définir ses limites et ainsi assainir mes relations avec les autres.

  • Je relativise et je me dis que de me challenger c'est ok et je l'ai beaucoup fait ces derniers mois.

Si je veux du challenge, je dois pour cela définir mes capacités, mes chances de réussite et les moyens dont je dispose pour y parvenir.

Car si je me lance dans des challenges qui, à terme, ne se réalisent pas, je risque d'entamer mon estime de soi de façon négative en raison de l'échec.

  • C'est un exercice bien difficile pour moi, j'apprends à demander de l'aide :

Toutes ces années à devoir faire face seule aux difficultés que j'ai rencontrées m'ont incitée à ne pas demander et parfois empirer ma situation qui aurait pu être résolue si j'avais sollicité de l'aide quelle soit matérielle, morale ou financière.

  • The last but not the least : m'aménager des temps de repos et de pause.

J'ai repris une activité physique depuis le mois d'octobre et j'avais grandement besoin de cette bulle d'oxygène dans mon quotidien bien rempli.

***

Je me donne ainsi un rendez-vous personnel dans quelques mois pour savoir si cette zone de confort élargie est bénéfique !

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